Les véhicules d’occasion : les acheteurs mieux informés ?

Depuis quelques années, le gouvernement cherche à résoudre définitivement le problème des épaves maquillées. Pour cela, l’acheteur devrait désormais avoir plus d’informations sur sa voiture, notamment les réparations importantes. Avec le développement du marché de la voiture d’occasion, les autorités ont tout intérêt à réguler un secteur dans lequel l’acheteur n’est pas particulièrement protégé. En 2018, plusieurs affaires de fraude à l’expertise avaient été mises à nue par le comité interministériel de la sécurité routière.

Un coup dur aux professionnels indélicats

Avec les nouvelles exigences dans la vente des voitures d’occasion, les trafics à grande échelle seront beaucoup moins faciles à faire. Dès lors, il deviendra difficile de travestir le secteur de la vente de voiture d’occasion sans antécédent particulier. Bien entendu, s’il est envisageable que de telles arnaques soient très peu envisageables, le nouveau dispositif devrait sans doute permettre à plusieurs filières dont l’activité est illicite de prospérer.

Une démarche volontaire du vendeur ?

Dans un premier temps, les informations qui seront mises à la disposition des acheteurs devraient s’avérer assez parcellaires. Bien entendu, il s’agit de renseignements qui ne porteront que sur un véhicule ayant été soumis à une procédure administrative particulière et qui nécessitent, par conséquent, un contrôle par un expert automobile. De la même manière, il est toujours possible de présenter son véhicule au contrôle technique de façon volontaire, mais ceci doit être une démarche voulue par le vendeur. Une fois certifié par l’expert automobile, le véhicule pourra alors être vendu en toute sérénité.

Un plus pour les consommateurs

Avec ces nouvelles exigences, ce sont sans doute les consommateurs qui vont le plus en bénéficier. Pour parler de l’affaire des 5000 VO, les expertises des véhicules concernés ont presque toutes révélé de graves troubles électromécaniques qui aurait pu mettre en danger le conducteur. Il s’agit alors d’une mesure dont l’objectif est de rendre plus transparentes les transactions entre les propriétaires et futurs acquéreurs de véhicules d’occasion.

C’est alors une mesure qui pourrait permettre aux consommateurs abusés de se retrouver avec un véhicule à la fois impossible à utiliser et à vendre. Elle sera mise en place durant l’année 2018, mais ne devrait sans doute pas empêcher aux acheteurs de faire preuve de bon sens dans leurs achats de véhicule d’occasion. Notez surtout que, quel que soit l’historique d’un véhicule, celle-ci peut rapidement évoluer en fonction de son utilisation et de son entretien.

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